Macron sera-t-il le seul à attendre à Istanbul ?Macron sera-t-il le seul à attendre à Istanbul ?

Trêve en Ukraine, absences diplomatiques et incertitudes autour du sommet proposé

📍 Istanbul / Paris – 13 mai 2025


Zelensky appelle à une trêve, Poutine tergiverse

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé une trêve immédiate de 30 jours pour créer les conditions d’un sommet de paix. Il a même annoncé être prêt à modifier la loi ukrainienne interdisant toute négociation directe avec Vladimir Poutine si cela peut permettre une avancée diplomatique significative.

Mais côté russe, aucune confirmation officielle de la venue de Poutine à Istanbul. Le Kremlin, prudent, envisage plutôt d’envoyer des représentants comme Sergueï Lavrov. L’ombre d’un dialogue direct entre les deux dirigeants semble encore lointaine.


Trump hésite, l’Occident divisé

Donald Trump, de retour sur le devant de la scène, a laissé entendre que sa participation à d’éventuels pourparlers pourrait « changer la donne ». Mais comme à son habitude, il souffle le chaud et le froid : aucune confirmation formelle à ce jour.

L’Union européenne reste en retrait, Berlin et Varsovie ayant décliné toute présence physique pour le moment.


Macron décroche son téléphone… mais ira-t-il ?

Le président Emmanuel Macron ne s’est pas encore rendu à Istanbul. En revanche, il a pris les devants diplomatiques : le 11 mai, il a eu un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Les deux chefs d’État ont évoqué les perspectives d’un cessez-le-feu en Ukraine et les conditions d’un sommet de paix à organiser à Istanbul.

À l’heure actuelle, aucune confirmation de sa présence physique sur place n’a été communiquée par l’Élysée. Mais Macron pourrait bien être le premier – voire le seul – à faire le déplacement.


Image choc : « Mais où sont-ils ? »

Imaginez-le : Emmanuel Macron, seul sur un banc du palais de Dolmabahçe, regardant sa montre sous un ciel plombé. Une couronne d’étoiles européennes sur la tête, un regard inquiet, les chaises vides autour de lui symbolisent l’absence des autres grandes puissances.
Une image humoristique mais puissante, qui résume la solitude diplomatique du moment.
Macron, le dernier Européen à encore croire à la paix ?


Conclusion : Sommet fantôme ou percée diplomatique ?

Si les absents ont toujours tort, Macron aura-t-il raison d’y aller seul ? Le sommet d’Istanbul cristallise les attentes et les ambiguïtés d’une communauté internationale épuisée par la guerre mais divisée sur les moyens d’y mettre fin.

Une chose est sûre : le monde regarde Istanbul, et pour l’instant, seul le téléphone semble sonner.

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