Par Slice42 — Publié le 15 mai 2025
Un Premier ministre sous pression judiciaire et médiatique
Mercredi 14 mai, François Bayrou a été auditionné pendant plus de cinq heures par la commission d’enquête parlementaire sur les violences présumées au sein de l’établissement scolaire catholique de Bétharram. L’audition a tourné à l’affrontement politique : mensonges, contradictions, et révélations personnelles ont marqué cette journée historique au Palais Bourbon.
Des témoignages accablants et une ligne de défense fragile
Alors que Bayrou affirme n’avoir rien su avant les révélations de la presse locale, plusieurs témoins — dont une enseignante et un magistrat — assurent l’avoir alerté dès 1996. Le Premier ministre dénonce une “manipulation politique” orchestrée selon lui pour le pousser à la démission, alors que son propre gouvernement traverse une zone de turbulences.
Le choc émotionnel : sa fille brise le silence
Hélène Perlant, fille de François Bayrou, a déclaré publiquement avoir été battue par un prêtre du collège Bétharram à l’âge de 14 ans. Une révélation déchirante, qui jette une lumière crue sur le silence familial autour de cette affaire. Interrogée par la presse, elle a confié : “Je n’en ai jamais parlé à mon père à l’époque.”
Vers une démission ? L’opposition réclame des comptes
La gauche comme la droite appellent désormais à la responsabilité. Plusieurs élus demandent la démission de Bayrou, l’accusant d’avoir menti au Parlement. À l’Élysée, Emmanuel Macron reste silencieux. Mais dans les couloirs du pouvoir, la question est désormais posée : Bayrou peut-il rester ?